Ewkamros

ou Marty l’engourdi

Ce spectacle est une déambulation.
Entre intérieur et extérieur, il nous propose l’histoire d’un homme transformant son regard sur le monde.
Le spectacle, tout en déplacements, installations plastiques et images poétiques propose un univers fantastique dans lequel se déroule une fable.

Ce premier projet de la compagnie a été crée en septembre 2009 dans le cadre du festival Premier Acte avant Récidive. Il a été repris pour le festival d’Aurillac en 2010.
C’est une création entre extérieur et intérieur, à 10 personnages et pas mal de décors et accessoires.
Ce spectacle ne tourne plus, mais il enchante le souvenir des premiers publics de la Hop Hop Compagnie.

Ce spectacle est une fable.
C’est un homme qui se prend dès le début une pomme sur la tête. Éveillé, il se lève et marche.

Sur sa route, il rencontre des obstacles imposés par d’étranges personnages.
Ce qui lui tombe dessus semble inévitable. S’échappera-t-il de cette réalité inquiétante ?
Sur un chemin tracé entre intérieur et extérieur, Marty découvre la liberté de l’imaginaire.
Imaginaire qui va transformer son regard sur le monde.

Ce spectacle est un déplacement dansé, un texte dans une langue inventée, de la marionnette, des effets lumineux…
L’univers d’Ewkamros propose la relecture onirique d’un lieu connu du public, où les personnages redéfinissent les espaces et les limites. Créant une esthétique colorée, les images proposées relèvent d’un monde fantastique installé dans le quotidien de la ville.

Ewkamros propose des images étranges et absurdes, sans traductions. Il suggère des questionnements sur la liberté, le langage et le rêve.

Impressions

«J’avais bien vu quelques trucs dans la cuisine de Julie: un schéma, un nom-titre, des doutes, du thé.
J’avais bien vu un arrosoir à l’envers, une chaussure en fil de fer, des tuiles.
J’ai oublié. Je sais faire.
Ewkamros se réveille à la chute d’une pomme. Il suit le fil d’aiguille de pins. Je suis. Il subit. Il marche d’arbres en fossés. Il est piégé. À l’aube de l’entrée dans la salle de la Maison des Arts, il meurt. Et nous alors?
J’avais bien su la suite.
Ça ne sert à rien de savoir avant de recevoir.
Je vois Ewkamros tenu par les fils de filles. Il traverse un monde. Julie le lui a imaginé. Je suis dedans. Je vois. Je vis
Ah!
Premières paroles. Il se réveille. Il était mort à une vie.
Il se réveille à la vie. Il ouvre la grande porte de la maison des Arts. Un autre monde encore. De fils en aiguilles, il les coupe.
Il court.
Cours Ewkamros
Je te suis
Je suis
Merci Julie»

Philippe Rousseau, auteur-interprète, metteur en scène, professionnel associé à l’université de Bordeaux 3